Chapitre 7 du "Film de ma descente aux enfers..."


L'heure était venue pour moi d'explorer le nouveau monde dans lequel Samba le courtier voulait me faire entrer. Ma grossesse était désormais derrière moi. Mes maux de ventre, mes vertiges et mes nausées aussi. Mais je ne savais rien de rien aux hommes. A part qu'ils étaient tous comme Yannick et mon père. C'est à dire prêt à tout sacrifier pour satisfaire, soit leur libido, soit leurs intérêts financiers. Jamais je n'aurais imaginé qu'il y en avait plus cruels, plus sadiques et plus fous que ces deux-là.
Mon premier "rendez-vous d'affaires", comme le "courtier" aimait tant à définir ces rencontres entre personnalités et autres jeunes filles, était calé avec le directeur général d'une agence de l'Etat. L'homme était marié, comme la plupart des hommes du réseau de Samba et voulait passer du bon temps avec une fille jeune et sexy.
- Pour tirer profit de ces hommes, il faut être très habile Véro. Utilise ton corps et tes astuces de femmes pour qu'ils aient envie de revenir. Le maître-mot reste la discrétion. Il faut t'habiller correctement pour ne pas attirer les regards indiscrets sur vous. Et une fois le petit déjeuner ou le déjeuner fini, tu l'emmènes ici pour lui faire regretter sa vie conjugale.
- Il y a un tarif spécial ?
- Non.
- Donc après, ils peuvent repartir tranquillement après avoir profité de mes "services" ?
- Ça ne se passe pas comme ça. Tout est dans le premier échange avec ton homme du jour. Au fil de votre discussion, il doit savoir ce que devra lui coûter des moments de plaisirs avec une belle fille comme toi.
- Et comment je m'y prends ?
- Fais croire à ton hôte ce que tu veux. Mais il doit savoir que c'est toi qui paies l'appart et que seul un homme généreux peut profiter de tes charmes.
- Humm ! Je vais essayer
- Tu y arriveras. Tu es une fille de toute façon. "Bourreau des coeurs" va t'appeler dans quelques minutes pour un rendez-vous au resto. Sois aimable et très enthousiaste. T'inquiète pas tout se passera bien. Je dois y aller. J'ai un rendez-vous très important ce matin.

Le téléphone sonna à deux reprises et j'hésitais à décrocher l'appel. Je me décidai finalement à glisser mon doigt sur l'icône verte pour répondre de la plus plaisante des manière avec une voix très accueillante. Après quelques échanges de civilités, "Bourreau des coeurs" m'invita à déjeuner dans un hôtel de la place. J'ai accepté sans broncher.
Tout se passa super bien au déjeuner. Je n'eus même pas besoin de lui forcer la main. J'avais affaire à un gentleman qui était prêt à casser sa tirelire pour une belle et charmante fille comme moi. Cependant, il jetait sans cesse un regard autour de la salle pour voir s'il ne croiserait pas un visage familier. Il n'était pas tout à fait serein. Et je lui enlevai une grosse épine du pied en l'invitant chez moi.
- Et si nous allions boire quelque chose de frais chez moi ?
- Excellente idée ma chérie. Je règle l'addition et on y va. Garçon...
Il fallait mettre quinze minutes entre l'hôtel et l'immeuble où j'habitais. Sur le chemin, il appela sa femme pour lui dire qu'il avait rendez-vous avec un ministre et qu'il ne pourrait pas venir déjeuner.
Arrivée à l'appart, j'ai demandé à Monsieur de s'installer à l'aise sur le lit en attendant que je revienne. Et en ouvrant la porte des toilettes, j'ai improvisé une petite phrase coquine pour l'exciter.
- N'enlève surtout pas tes habits mon Coco, je m'en charge à mon retour.
Il a souri tout en photographiant mon appartement comme s'il recherchait un truc suspect. Quand je suis sortie de la douche avec une robe de nuit noire ultra courte, "Bourreau des coeurs" était bouche-bée. Mon teint clair, mes belles jambes et ma poitrine opulente l'avaient déjà mis KO.
Et comme Yannick avait fait avec moi pour "ma première fois", je pris tout mon temps pour explorer le corps de mon hôte. Région par région je traînais mon apex, provoquant chez lui des réactions qui n'étaient ni plus ni moins le fruit de son excitation débordante. "Bourreau des coeurs" passa une belle fin de matinée, selon ses propres termes.
Après s'être rhabillé, il déposa sur le chevet de mon lit une liasse de billets de banques et promis de me rappeler dans les plus brefs délais. Après son départ, je me suis empressée de voir combien il avait laissé comme argent. Et ma surprise fut totale que le décompte déboucha sur la somme de 300 mille Francs.
Et c'était parti...

A suivre...

Par Autrui