Suite et fin de la rocambolesque histoire de Fanta : Quand son petit ami Atou se...


Tout à coup, j’entendis mon père criait mon nom : Fanta.
Je répondis à son appel. Il était dans sa chambre. Il était très en colère et je n’osais pas le regarder.
Il m’ordonna de m’asseoir puis hurla en me demanda si j’entretenais une relation amoureuse avec Atou. Apeuré, je lève les yeux vers mon père pour dire que ce n’était pas vrai et je lui demandais qui lui avait raconté que j’entretenais une liaison avec Atou.
Mon père me répondait que c’était la femme de Atou qui le lui avait dit parce qu’elle avait découvert que j’avais écris une lettre à son mari. Je lui demandai si cela était vrai alors où était la lettre. Mon père déclara que la lettre était avec son mari.
Je me sentis soudain soulagée et je respirais mieux. S’il n’y avait pas de lettre cela voudrai dire qu’il n’y avait aucune preuve contre moi. Je répondis alors à mon père qu’il n’y avait rien entre Atou et moi et que la femme de Atou était simplement jalouse.
Mais mon pére me menaça. Il disait : « si jamais je te vois avec son mari, je te tuerais ». Apres avoir dit cela, il me donna une gifle magistrale.
Je sortis de cette pièce en pleurant. Je ne dormis pas durant toute la nuit. Je me demandais sans cesse comment la femme de Atou a fait pour obtenir cette lettre et qu’allait-il advenir de ma relation avec Atou ?
Je n’avais pas dormis durant cette nuit, ma tête bourdonnait de questions. Je me réveillais le lendemain avec un terrible mal de tête. J’avais beaucoup pleuré et mes yeux étaient rouges et enflés.
A l’heure du petit déjeuner, je saluai ma grand-mère. Mes parents étaient déjà partis travailler. Atou débarqua dans la maison. Je remarquais qu’il était triste et troublé. Je l’embrassais timidement et lui demandais pourquoi cette tristesse sur son visage. Il me répondit qu’il avait oublié la lettre que je lui avais donnée dans la poche de son treillis et que sa femme avait découvert la lettre en faisant la lessive. Il s’était même disputé avec sa femme à cause de cette lettre. Son épouse lui avait menacé de porter plainte contre lui s’il ne me quittait pas pour détournement de mineur.
Je lui demandais alors quelle décision il allait prendre. Il me répondait qu’il m’aimait mais qu’il ne pouvait pas m’épouser maintenant parce qu’il avait trop de charges.
Je me sentis soudain si mal que je ne pouvais même plus parler. Je lui dis alors que c’était terminé entre nous. Je lui avais tout donné : ma vie, mon temps, mon cœur et ma virginité. Je lui disais qu’il était lâche. Pourquoi voulait-il m’abandonner maintenant au bout d’un an de relation parce que sa femme avait exigé qu’il se sépare de moi ?
Je me mis à pleurer de toutes les larmes de mon corps. Alors il vint prés de moi, leva mon menton et me donna un baiser sur les lèvres. Il me murmurait qu’il n’allait pas me quitter, qu’il m’aimait trop, qu’il fallait que je le comprenne et qu’il  fallait que l’on se sépare pendant quelque temps.
Je me jetais dans ses bras. Je lui disais que je ne voulais pas que l’on se sépare. Je ne voulais pas qu’il parte. Je l’aimais trop et je ne pourrai pas vivre sans lui.
Il se détacha alors de moi et s’en alla. Et c’est depuis ce jour là que commencèrent mes problèmes et mes souffrances.

De la page Balo