Mes voisins gèrent un club d'échangistes dans leur souterrain : Des hommes y emmènent leurs épouses pour...


J'ai mis beaucoup de temps avant de découvrir la passion de mes voisins. L'ambiance monotone très calme de ce quartier résidentiel ne permet pas de frapper à la porte de ses habitants quand on le veut. Quand on sort le matin, d'habitude c'est pour monter dans sa bagnole et aller au bureau. C'est le genre de quartier où tout le monde est riche et où chacun s'occupe de ses problèmes. Dans ce genre d'habitacle, l'autre est comme une ombre, on l'aperçoit souvent devant, parfois derrière mais on ne s'en préoccupe pas.

Je suis chef d'entreprise et je passe pas beaucoup de temps dans ma luxueuse villa. Mon épouse vit aux Etats-Unis où elle gère une grande boutique d'habillement. Mais on se voit au moins deux fois chaque mois. Soit c'est moi qui me rends aux Usa, soit c'est elle qui vient passer deux ou trois jours à Dakar. Cela dépend un peu de nos différents emplois du temps.

L'histoire que je vais vous raconter se passe sous mon nez depuis des années sans que je n'en sache rien. Mon voisin et son épouse gèrent un club échangiste et reçoivent chaque jeudi tous les membres de leur mystérieuse organisation chez eux. Le principe est simple, chacun vient avec sa femme et durant la soirée chaque homme et chaque femme de chaque couple choisi celui ou celle avec qui il ou elle veut coucher et passer du bon temps. C'est un peu fou, mais l'échange de partenaires est la principale loi chez les échangistes.

Mes voisins ont une grande demeure avec une large piscine dans la cour. Mais je ne savais pas qu'ils avaient construit une salle souterraine pour abriter le siège de leur club. Quand j'ai pénétré pour la première fois dans leur maison, c'était pour voir le mari, qui était l'un des chefs d'une grande société de marketing et de publicité. Je devais lancer un nouveau produit et il me fallait un bon coup de Com' pour bien me positionner dans le marché. C'est son épouse qui m'a reçu ce jour-là. Elle m'a demandé d'attendre son mari qui n'allait plus tarder. Mais après une dizaine de minutes de discussion, j'ai décidé de retourner au bureau. Il y avait des dossiers urgents à vider. J'ai appelé le mari pour fixer un rendez-vous le jeudi. Il s'est confondu en excuses au téléphone et accepté ma proposition sans broncher.

Le jeudi, je suis revenu très tardivement du bureau. J'étais épuisé quand je suis rentré chez moi. Après avoir pris un bon bain, j'ai vu deux appels en absence sur mon téléphone portable. C'était mon voisin d'en face. Au lieu de le rappeler, je me suis dit qu'il fallait mieux faire un tour chez lui pour discuter du lancement de mon produit une bonne foi. J'ai sonné et c'est le gardien qui m'a ouvert avec un regard très bizarre. Je lui ai expliqué que je venais voir son patron et qu'on avait rendez-vous. Et là, il m'a posé une question qui m'a prise de haut :
- "Et où est votre épouse ?", m'a demandé le gardien.
- "Mais pourquoi vous me demandez ça Monsieur et de quoi je me mêle là ?", ai-je rétorqué.
- "Veuillez m'excuser Monsieur. Je vais appeler le patron pour voir", dit-il.

Quelques minutes après son coup de fil, c'est l'épouse de mon voisin qui s'est encore pointée pour m'introduire dans le salon.
- "Mon mari est un peu occupé avec nos invités de ce soir. Mais il va bientôt se libérer pour s'entretenir avec vous. Donne une petite minute, je vais voir s'il a bientôt fini".
- "Merci Madame !"
Autour de moi, je n'entendais aucune voix ni aucune musique qui pouvait laisser croire qu'il y avait une quelconque assemblée festive dans la demeure.
Mon voisin se pointa en compagnie de sa femme. Cette dernière s'effaça pour nous laisser discuter affaires. Et un quart d'heure après lui avoir exposé mon projet publicitaire, nous nous apprêtions à prendre congé l'un de l'autre, quand son épouse a encore débarqué pour me demander si j'étais marié. Et quand je lui ai répondu que oui, elle m'a demandé si j'étais intéressé ma femme et moi à participer aux rencontres de leur club. Et sur le coup sans réfléchir, je lui ai dit "Pourquoi pas ?",  pour retourner chez moi et dormir. Il m'a demandé mon adresse mail pour pouvoir m'envoyer un dossier électronique complet sur l'ensemble de leurs activités dans ce club. Je lui ai donné avant de m'en aller.

J'étais ébahi et sidéré quand j'ai ouvert le courriel de la dame. Elle me proposait, sans se soucier de mes croyances, de participer à un club où je donnerais volontairement ma femme à d'autres hommes afin qu'ils la sautent en ma présence pendant que je serais moi aussi en train de faire l'amour avec la femme d'un autre... Pour moi, c'était à la limite insultant. Et j'ai failli répondre sur le coup en lui envoyant un refus bien chargé d'injures et de remontrances. Mais je me suis dit qu'il fallait que je voie de mes propres yeux à quoi ressemblaient ces soirées de malades. Je lui ai alors envoyé un mail pour lui faire savoir que mon épouse vivait aux Etats-Unis et que si son mari et elle-même n'y voyaient pas d'inconvénient, je voulais passer un jeudi pour voir l'ambiance seul avant d'emmener mon épouse qui devait séjournait à Dakar le mois suivant. Elle a validé ma proposition tout en me précisant que c'était une exception qui m'était faite et qu'ils transgressaient, elle et son mari, l'une des règles fondamentales du club. J'étais donc l'invité spécial du jeudi suivant chez mes voisins et leurs invités.

Il n'y avait pas de tenue exceptionnelle à porter pour venir à ces soirées entre échangistes. Un pantalon jean bleu et une chemise blanche assortis d'une paire de chaussures Stan Smith et j'étais normal. Une note exceptionnelle avait été donnée au gardien pour qu'il me laisse entrer. C'est la dame qui est venue avec un large sourire, comme à son habitude, m'accueillir pour me faire visiter. C'est là qu'elle m'a emmené dans cette fameuse salle souterraine où tous les membres du clubs se réunissaient pour assouvir leurs curieux besoins. C'est une salle bien aménagée avec des compartiments séparés par des rideaux très sombres. La lumière était bien tamisée. Des canapés étaient installés par-ci et par-là, et il y avait un bar à gauche de l'entrée. On pouvait entendre les gémissements et les cris de jouissance des hommes et des femmes qui s'accouplaient. Dans ce lieu, la pudeur était bafouée. On pouvait voir une femme et son amant du jour tout nus venir prendre un verre au bar avant de retourner à leur passion. Jamais je n'aurais imaginé qu'il y avait de tels endroits dans ce pays. Et le plus incroyable, c'est que ces gens payent très cher pour pouvoir participer à ces soirées entre échangistes. Je suis resté moins de deux heures avant de prétexter des maux de tête pour me tirer de cette ambiance de folie.

Le lendemain, j'ai envoyé un autre mail à la dame pour lui faire savoir que je n'étais finalement pas intéressé par leur club et que ma femme me tuerait si jamais je lui faisais une telle proposition. Elle s'est dit désolée de ma décision et m'a demandé de garder ce que j'ai vu là-bas pour moi.

Par Autrui