(Suite et fin) - La mère de mon meilleur ami


Mon coeur et mon esprit palpitent à la fois de peur et de honte depuis trois semaines. Comment vais-je pouvoir regarder mon meilleur ami en face si jamais il découvre ce que je fricote avec sa mère depuis qu'il est parti en France...

J'ai déménagé chez la mère de Bara après l'ouverture des classes. J'occupe sa chambre et son lit. Et avec son ordinateur et la connexion internet, nous avons la possibilité de discuter le soir après les cours et les week-end, via Skype. Durant le premier trimestre de l'année, la maman de Bara n'était pas souvent à la maison. Elle voyageait beaucoup dans les pays du Golfe pour aller acheter des marchandises pour son commerce et ses affaires. Je gardais la maison et dès que je revenais de l'école, je ne quittais plus ma chambre. Il y avait, en plus de moi, la bonne et un oncle maternel de mon ami qui gérait les boutiques et magasins de la dame. Il partait tôt le matin et ne revenait que vers 23 heures quand tout le monde était couché ou presque.

De retour de l'un de ses voyages en fin décembre, la mère de Bara m'annonça qu'elle allait rester au pays et à la maison au moins pendant six mois avant de reprendre les avions. Mon meilleur ami vivait plutôt bien son intégration au pays de Marianne. Il avait entamé des études de Droit à la Sorbonne et tout se déroulait bien avec ses camarades avec qui il travaillait à Paris. Par le biais du Net, il m'envoyait des photos de ses amis français et de son appartement situé sur la 18e.


Le matin de bonheur, c'est la maman de Bara qui venait frapper à ma porte pour me réveiller. Il faut dire qu'elle était très matinale. A six heures du matin, elle se levait, prenait un bain avant de faire ses ablutions pour la prière de l'aube. Ma chambre communiquait avec le salon par une porte mitoyenne. Et de l'autre côté de ce même salon, se trouvait une porte qui donnait directement sur la chambre de la dame. La première fois que j'ai véritablement regardé d'un autre oeil la mère de Bara, c'est ce jour où elle a frappé à ma porte vers minuit. Tout le monde était couché dans la maison. La lampe du salon depuis lequel elle prononçait mon nom était allumée. Je me suis levé et j'ai ouvert. Elle venait juste de sortir de son bain nocturne et l'on pouvait encore voir les gouttes d'eau prendre la couleur très claire de sa peau lisse sur laquelle elles ruisselaient. Mon coeur s'est mis à battre très fort quand j'ai vu cette femme d'une quarantaine d'années devant moi, à cette heure de la nuit, simplement couverte jusqu'aux cuisses d'une petite serviette blanche.

- Tu descends à quelle heure demain ?
- Hummm... à midi, comme tous les jours.
- Est-ce que tu peux passer chez tes parents pour leur donner les denrées que j'ai achetées pour eux ?
- Humm... Oui bien sûr.
- Tiens, voilà 10 000 Fcfa pour payer le transport.
- Merci maman
- Mais il y a pas de quoi... Allez, tu peux fermer et retourner te coucher

Elle se retourna sitôt, sans doute pour me forcer à remarquer ses rondeurs. Callipyge était le seul terme adéquat avec l'harmonie de ses formes. Jamais, je n'avais jusqu'ici eu ce regard sur cette femme qui peut être ma mère. Cette nuit-là, elle a réussi à bousculer mes sens. Mais je me suis tout de suite repris et j'ai contraint mon coeur à enterrer cette folle sensation. Et puis je ne pouvais pas imaginer que la mère de Bara avait des vues sur moi, le meilleur ami de son fils.

Trois jours après cet épisode, elle m'a refait le même coup, toujours à la même heure et juste après son bain nocturne. Mais cette fois, elle est entrée dans la chambre sous prétexte qu'elle avait quelque chose de très urgent à vérifier dans sa boite mail. J'ai allumé l'ordinateur pendant qu'elle s'asseyait tranquillement sur le lit. Et quand je me suis retourné pour lui dire de venir ouvrir sa boîte mail, ses jambes qu'elle avait superposées me permettaient d'apercevoir l'étendue de ses charmes. Elle s'est ensuite levée pour venir prêt de moi. Et que dire de ce parfum à l'odeur paradisiaque qui avait fini d'embaumer la chambre. Elle s'est positionnée juste à côté de moi et a commencé à taper sur le clavier. Je me suis retiré un peu en arrière pour souffler. Je sentais que je pouvais craquer à n'importe quel moment et me jeter sur elle. Je n'avais plus les idées sur place et mon sens du jugement m'avait échappé depuis que cette femme a franchi la porte de la pièce. Sa petite recherche a duré cinq bonnes minutes, après quoi elle poussé comme un grand soufflement en s'allongeant de tout son corps sur le lit. Sa tête avait doucement chuté entre mes cuisses et je tremblais comme une feuille, incapable de sortir le moindre mot de ma bouche.


- Dis, tu as eu Bara aujourd'hui ?
- Humm... quoi ? Ah oui, on a discuté en ligne tout à l'heure...
- C'est bien. Mais tu ne te sens pas seul ici ?
- Hun... Ah non ! Ça va, je pense

Et là, elle remarqua que j'avais déjà bandé. Elle a posé sa main sur mon sexe avant d'enlever la petite serviette blanche qui la couvrait. Elle n'est ressortie de la chambre que vers trois heures du matin après avoir joui au moins trois fois. Et c'était parti...

Les jours passaient, puis les semaines, les mois... Et je commençais à être accroc aux rapports sexuels que j'entretenais avec la mère de mon meilleur ami. On le faisait partout. Sous la douche intérieure de sa chambre, sur le canapé du salon, sur son propre lit. On attendait juste qu'il fasse nuit et que l'oncle de Bara s'endorme pour nous livrer à notre passion favorite : faire l'amour de la manière la plus torride qui soit dans un endroit déterminé de la maison. Il pouvait même arriver qu'on le fasse dans la cuisine, si au préalable, la maman de Bara avait pris le soin d'envoyer son frère à Dakar récupérer un colis pour elle.
Bara et moi continuions toujours d'échanger par Skype. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ce que serait sa réaction si jamais il savait que je sautais sa mère. Je frissonnais rien qu'à l'idée d'y penser...

Quand j'arrivais en classe le matin, j'étais très souvent si épuisé que je m'endormais durant les cours. L'examen s'approchait à grand pas et je n'avais vraiment plus la tête aux études. Il fallait que je me ressaisisse. Chose quasiment impossible si je continuais à dormir sous le même toit que cette dame. C'est alors que j'ai décidé d'aller chez moi, pour mieux me concentrer sur mes études et sur le Bac. Mais après deux semaines de révisions, elle et surtout nos parties de jambes en l'air me manquaient terriblement. Je passais un jour ou deux par semaine chez la maman de Bara pour satisfaire ce besoin sexuel qui m'habitait de plus en plus.

Un samedi soir alors que j'étais en train de discuter avec mon meilleur ami sur Skype, sa maman est entrée brusquement dans la chambre et s'est jetée sur moi. Avant même que je ne réagisse pour éteindre la webcam, elle avait déjà enlevé la serviette qui la couvrait. J'ai essayé de la bloquer pour lui expliquer mais en vain. C'était trop tard. Deux minutes plus tard, Bara n'était plus en ligne. Il s'était déconnecté.
A-t-il vu la scène ? Ou s'est-il déconnecté après un problème de réseau ? Ce qui arrivait souvent quand on discutait ? Je ne sais pas.
Le lendemain matin, j'ai essayé de le joindre. Mais il n'a pas décroché mes appels. Je suis presque sûr qu'il a tout vu et qu'il doit être en train de ruminer dans tous les sens la souffrance et l'humiliation de sa vie. Voir de ses propres yeux son meilleur ami sauter sa mère a dû lui faire un choc.

Il en fut ainsi pendant une semaine. Je n'arrivais toujours pas à joindre Bara. J'ai même demandé à sa maman de l'appeler sur son téléphone, mais rien. Il était injoignable. On a même pensé au pire. N'est-ce pas une raison suffisante pour un jeune garçon de se suicider après ce qu'il aurait vu ?


Mais huit jours après, Bara a refait signe par ce message :

- "Bonjour cher ami. Excuse-moi, cette semaine j'avais des examens à l'Université. Alors t'imagines bien que j'avais pas beaucoup de temps. Mais on a fini. D'ailleurs je vais bientôt rentrer au pays pour passer les vacances à vos côtés. Je n'ai aucun doute quant au fait que tu prends bien soin de ma mère. N'est-ce pas cher ami. Toi et moi avons partagé tellement de choses dans la vie que je ne laisserai rien se mettre entre nous. Pas même une pulsion incontrôlée. Salut maman pour moi et à bientôt !"

A la lecture de ce message énigmatique, mon coeur battait la chamade. Il y a une once de doute que j'entretiens naïvement et qui me fait croire que Bara n'est pas au courant de ma relation avec sa mère. Mais qu'entendait-il par "pulsion incontrôlée" ? Ou faisait-il simplement référence à l'histoire du stylo que j'avais planté à la gorge l'un de nos agresseurs sur le chemin de l'école ?
Voilà mon état actuel plein de doutes et d'incertitudes. En attendant, je suis définitivement retourné chez mes parents pour me concentrer sur mon examen que j'ai pas le droit de rater une deuxième fois.

S'il vous plaît aidez-moi à me rassurer ou à bien décrypter le message de mon meilleur ami...

Par Autrui