(Suite) - Enormissime confidence d'une condamnée : Comment j'exécutais mes victimes pendant l'acte sexuel

J'ai été très surprise de voir Brice arriver seul dans le bois cette nuit-là. Cependant, il a regardé dans tous les sens pour être sûr que je ne lui avais pas tendu un piège au profit de ses détracteurs. Quant à moi, c'était mon premier rencard. Jamais je m'étais retrouvée en intimité avec un garçon de la même génération que moi. Mon premier défi devait donc être d'assurer, de ne pas passer à côté, d'être à la hauteur des attentes de mon partenaire... Mais non, la seule chose qui m'importait ce soir-là, dans la pénombre du bois, c'était de satisfaire ce besoin qui me brûlait le corps depuis des jours.

J'ai entraîné mon invité tout au fond de notre lieu de rendez-vous, entre quatre arbres dont la densité des feuillages et leur position formaient quasiment une petite pièce dont l'intérieur était à l'abri des regards même en plein jour. Brice était sexy à mon goût. Son look un peu Punk avec des piercings au dessus de chaque paupière, ses muscles qui mettaient en relief les innombrables tatouages sur son corps, son regard assassin, m'excitaient à fond. Nous étions là debout et face à face prêts à sauter l'un sur l'autre. Nous nous sommes d'abord dévorés des yeux. Ensuite, il m'a violemment attiré vers lui avant de me serrer contre un des arbres qui nous entouraient. Il a pris mon sein gauche sur sa main droite et l'a serré très fort comme pour me faire mal. Ensuite, il m'a embrassé sur la bouche de manière si brutale que nos dents se sont entrechoquées. Quand j'ai voulu plonger ma main dans son pantalon, il m'a arrêté avant de déchirer sauvagement mon chemisier. Tous ces gestes étaient censés me rappeler de très mauvais souvenirs. Mais ils me procuraient un plaisir innommable. Brice a utilisé la même brutalité pour défaire ma ceinture et enlever le pantalon jean que je portais. J'étais toute nue à présent. Et malgré le temps très frais qu'il faisait, je dégoulinais de sueur.

Il n'y avait décidément pas de place pour les mots cette nuit-là. Brice m'a pénétré très violemment. Je hurlais à la fois de douleur et de plaisir. Surexcité par mes gémissements, il s'acharnait sur mon corps comme une véritable brute. Et tout d'un coup, alors que mon compagnon était en plein acte sexuel, une image a resurgi en moi, comme un flash. Mon subconscient me dictait de me débattre pour libérer mon corps. Je me suis saisie immédiatement d'une branche morte qui traînait par terre et j'ai assommé Brice d'un gros coup sur la tête. Il est aussitôt tombé dans les vapes. Prise de peur, j'ai ramassé mes habits et me suis enfuie comme une folle. A cette heure de la nuit plus personne ne traînait dans les rues de la petite ville. Et notre maison n'était pas loin du bois. J'avais pris le soin de placer une échelle au bas de ma fenêtre pour pouvoir remonter. Je suis revenue dans ma chambre toute nue et tremblant de peur. J'avais laissé un homme inconscient dans le bois et j'avais peur que le pire arrive avant l'aube.

Le lendemain matin, j'étais très stressée en me rendant au lycée. Et j'étais si soulagée de revoir Brice avec un bandeau de pansement sur la tête. Quand nos yeux se sont croisés, il m'a menacée sans crier mot. Mais ses états d'âme ne me préoccupaient pas vraiment...

Deux années passèrent où je luttais de toutes mes forces pour contrôler cette pulsion qui dévorait mon bon sens. Les techniques que la psychiatre m'avait données pour maîtriser mes cauchemars ne faisaient plus effet. Il me fallait donc chercher un autre moyen pour éradiquer cette sale envie de mes pensées et de mon corps. Les portes de l'université m'étaient ouvertes après l'obtention de mon Bac. Et pour la première fois, j'allais me séparer de mes parents. Le campus se situait à une centaine de kilomètres de la ville, près d'une vaste forêt. Entre temps, un nouvel élément était venu se greffer à l'horreur de mes cauchemars. Mon subconscient me réclamait désormais le sang de mes partenaires.


 J'ai pas tardé à trouver ma première cible. Roland était étudiant en deuxième année de Lettres classiques. Il était assez beau garçon et donnait l'air d'un individu très sévère. Quand nous avons échangé deux ou trois fois, le courant passait très bien. Nous avons fixé un premier rendez-vous dans sa chambre. Mais son colocataire nous gênait. Je lui ai alors proposé de faire un petit tour dans la forêt pour avoir une intimité inviolable. Deux jours après, nous étions seuls Roland et moi au milieu des arbres en pleine nuit. Il n'était pas aussi sauvage et brutal que Brice, mais il était super excité de me voir déboutonner mon chemisier. Il s'est approché de moi, m'a saisi doucement avant de me pousser doucement par terre. Il s'est ensuite déshabillé, puis est passé à l'acte. Il était lent dans ses mouvements et mon corps réclamait plus de virilité. J'ai alors commencé à simuler des gémissements pour l'exciter davantage. L'effet fut immédiat, il accélérait la cadence et devenait de plus en plus brutal. Le flash est revenu de mon subconscient et dans la poche de mon pantalon jean que Roland avait tiré jusqu'au niveau de mes genoux se trouvait une lame. Je me suis saisie de cet objet pour lui trancher la carotide. Le geste a été exécuté à la vitesse de la lumière. Mon partenaire était là accroupi sur moi et se tenant la gorge pour empêcher l'hémorragie. Cette position de Roland qui se débattait en se vidant de son sang, alors que nous étions en pleine relation sexuelle, me procurait un bien fou. Je ne pouvais pas me l'expliquer...

A suivre...

Par Autrui